~ ANGERVILLE ~
"Haut lieu du Karting" ...
Sources: Mairie & Paroisse d'Angerville, associations du Canton.
Son histoire:
La commune d'Angerville s'appelait autrefois ANGERVILLAGASTA, le mot " Gasta " signifie terre en friche, terre inculte, terre déserte, expression qui n'a plus raison d'être aujourd'hui. Mais il fut un temps où la terre d'Angerville n'était qu'un vaste terroir placé au faîte de ce plateau que l'on a nommé " LA HAUTE BEAUCE " et situé en pays Carnutes, à l'époque où le sage SUGER, prévôt de TOURY, puis abbé de SAINT DENIS, fondait en Beauce ces VILLAE NOVAE, terres d'asile, ouvertes aux cultivateurs ruinés et aux serfs fugitifs.
Angerville serait cet Angere Regis dont il est question dans l'histoire de la Beauce. Elle aurait été également un relais royal, étape entre Paris et Orléans, lieu de repos et de pâturages pour les besoins de la cavalerie et des messagers du roi.
Louis XI, Louis XIII, Charles IX, Henri III, Henri IV, Louis XIV auraient séjourné dans quelques-unes des très nombreuses auberges qui existaient alors.
Deux Seigneurs se partagent les fiefs d'Angerville, un laïque, celui de Méréville et un ecclésiastique, les religieux de SAINT DENIS. Leurs rapport sont conflictuels dès 1295 et ne feront que croître jusqu'à la Révolution qui viendra morceler terres et domaines, mettant ainsi chacune des parties d'accord.
Tout comme sa voisine Etampes, Angerville supporte à de nombreuses reprises les épreuves des guerres. Ce sont les Armagnacs, les Bourguignons qui mettent le pays à feu et à sang. Ce sont les anglais qui passent avec leurs convois de ravitaillement pour leur armée assiégeant Orléans et la fameuse " journée des Harengs " qui s'ensuit.
Angerville connaît tout de même des moments plus heureux, comme le passage de la reine Anne de Bretagne (XVlème) et l'autorisation par le roi Charles VIII de tenir deux foires annuelles et un marché par semaine, qui font revenir l'économie sur la région.
Sous le règne d'Henri II, la ville est entourée d'un mur d'enceinte de 4 m de haut, 20 tours crénelées et d'un fossé qui complète la défense. Angerville connaîtra les conflits et conséquences des guerres de religions, de la ligue et de la fronde, elle sera incendiée et pillée. Après une époque de calme arrive la Révolution et son émeute du 8 mai 1792, la formation de la Garde Nationale en difficulté avec le curé et la population ainsi que la visite du célèbre conventionnel Couturier et l'arrestation du Marquis de Laborde.
Au XVlllème siècle la superficie de la commune est de 2.136 hectares et comprend 1.283 habitants. Aujourd'hui, après la fusion avec la commune de Dommerville en 1972, elle est de 2.583 hectares pour 3.300 habitants.
A voir:
L'ÉGLISE St Pierre St Eutrope:
L'Eglise St Pierre St Eutrope a une page qui lui est consacrée, on y accède en cliquant sur l'image à droite =>
La partie la plus ancienne de l'église date du 12ème siècle. Le clocher de forme carrée est surmonté d'un clocheton qui fut rajouté plus tard.
En 2018, pour ses 120 ans le bel orgue a été restauré et vous pouvez même l'entendre sur cette page, puisque le webmestre est aussi l'organiste.
Sur la même page, on trouvera également l'accès aux deux "chapelles"
qui sont en réalité des églises de villages aujourd'hui rattachés à Angerville et à la région Ile de France, depuis la création de l'Essonne.
Donc voir aussi (click ! ) ...les églises de Dommerville et de Villeneuve
LE CHATEAU de Dommerville:
C'est âgé de près de 70 ans, en 1777, que le marquis de Hallot, Lieutenant Général des armées du roi, demanda à Antoine Morize, entrepreneur de bâtiments à Etampes, les plans du château de Dommerville (IMH). En 1789, M. de Hallot le donne à sa cousine la comtesse de Valon dont le fils le cèdera en 1807 au général de Rochambeau. Acquis en 1810 par le comte de Ferrières, le château fut adjugé en 1869 à un cultivateur qui le transforme en ferme, ce qui lui vaut de ne pas être rasé.
II demeure près d'un siècle dans un état fort délabré. II est, à partir de 1963, le cadre d'importantes restaurations à l'initiative de son propriétaire d'alors M. Didier POISSON, puis revendu en 2003 à M. René SENTIS, qui poursuit les travaux de restauration.
Précédée d'un hémicycle (muret en demi-lune), la longue grille qui ferme la cour d'honneur reliait deux corps de dépendances placées en retrait et alors dans le prolongement des ailes latérales, qui, seules, subsistent aujourd'hui et ont conservé leur hauteur initiale et leur profil de comble à la "Mansart", à la toiture presque verticale.
L'aile gauche abrite un bel escalier en pierre, orné d'une rampe en fer forgé rehaussée de dorure. L'ancienne salle à manger contiguë à cette aile, possède toujours, dans une niche en stuc, décorée de guirlandes, un rare poêle en faïence, orné de cannelures rudentées et ondoyantes, surmonté d'un tuyau épanoui en palmier
(IMH). L'ancienne chambre du Marquis de Hallot a conservé ses boiseries, son alcôve avec garde-robe et escalier dérobé. La remarquable charpente de l'aile droite a été remise en valeur.
Il existait une chapelle dédiée à Ste Geneviève, aujourd'hui disparue et qu'il ne faut pas confondre avec l'église St Germain, du Hameau de Dommerville.
Le plan établi par l'Office du Tourisme.
Pour agrandir, cliquer sur la partie qui vous intéresse.
Pour revenir, utiliser le bouton flèche "précédente" [ <= ] du navigateur.